samedi 5 novembre 2011

Idées-Concepts (cosmétiques) à l'honneur


Ah c’est quand même ce qu’il y a de meilleur : le concept.
Parfois aussi ce qu’il peut y avoir de plus exaspérant quand ça part en vrille ou que ça sent un peu fort le pipo.
Alors, encore une fois, quand on voit un truc sympa ou bien pensé ou les 2, on se pose 2minutes et on savoure.
Certes, c’est pas tous  les jours Bar-mitsva ni Noel ni l’Aïd Mouloud ! Mais, des fois, au détour d’une réunion de bloggeuses, un Salon BB, ou encore d’un rdv chez un coiffeur branché… : la lumière fut et fuse !

Alors, petites histoires à noter et annotées :

La version “Réunion bloggeuses” (avec gros retard…): Natura EKOS Açai
Il y a déjà un bon moment, nous avions réunion chez Natura (oui, la superbe boutique près de la rue du Four). Là on nous avait présenté le dernier lancement avant été 2011 : la gamme Açai. Les ingrédients chers à Natura étaient tous là : les textures surprenantes (huiles de bain notamment), les multi soin (gommage + hydratation), etc. Mais ? Mais ce qui m’a le plus fait cogiter en sortant de cette réunion était ce qui « entourait » ce lancement. L’Açai c’est une et UNE SEULE récolte dans l’année au Brésil. Alors, c’était donc, par définition et par nature, une collection-gamme EPHEMERE. J’ai beaucoup aimé l’idée. L’idée de carrément pousser le bouchon plus loin. Etre équitable et écolo jusqu’au bout: faire des éphémères qui mettent la Nature à l’honneur en la respectant, en la promouvant, tout en profitant de ces richesses et de ces bonnes choses toute l’année, en boucle et à SON rythme. Une gamme 100% éphémère ! Dingue ? « Non ! » disais-je à l’époque avec mes copines : pourquoi pas ?! Un thème par saison avec des petites surprises de-ci delà qui animeraient intelligemment la marque avec des fragrances, des textures, ainsi qu’une réelle pédagogie des consommatrices autour d’une région, d’un pays ou continent, d’un type de pantes, fruits, herbes à protéger… Et ? Mais non. Non : ce n’est pas possible. Enfin si : si on a beaucoup, mais vraiment beaucoup, d’argent à perdre. Les approvisionnements ?! Les délais de conso (type DLUO, etc) ?! Le suivi qualité selon les récoltes ?! Ca m’a vite ramenée à la réalité ! « Gestion impossible », « un carnage industriel ton truc ! » disaient mes potes industriels. Alors ma candeur s’en est bien vite allée, sentant bon l’açai et la rosée. Je persiste cependant dans le fait de mettre un Bon Point à cette initiative que je trouve à la fois cosmétiquement intéressante mais en plus romantique (au sens littéraire) et citoyenne. Natura, toujours à la pointe de ses engagements. Well done !

La version « chez mon coiffeur Top Branchouille j’apprends des trrrrucs ! »
C’est bien pour ça que j’arrive encore à attendre 40minutes sans râler (…). Y a toujours des tas de magazines chez les coiffeurs et moi, je les dévore, comme une grosse égoïste en en mettant 10 de côté sans regarder si les autres en veulent. Non, j’rigole. Enfin… Bref ! En tous cas ce jour là, bien m’en a fait de lire un truc « Special Make Up ». Je suis tombée sur une idée que je trouve intéressante et répliquable sans doute dans plein d’autres domaines où le « didactique » aurait sa place : « Comment réparer votre motocyclette 103 datant de 1982 au lieu de la jeter au feu », ou encore « Comment habiller votre bambin en 2minutes le matin (à la bourre) quand pendant que vous vous y collez il invente forcément une nouvelle chorée ». Bon, on s’égare. Voyez donc. Il s’agit du 2ème livre du célèbre maquilleur NARS. Dans le même esprit que le premier (que je ne connaissais pas), il a fait un livre avec : AVANT + Feuille calque avec toutes la méthode et les outils et les produits + APRES. Ce qui fait que le calque entre AVANT et APRES sert à en voir toutes les étapes, les techniques, les gestes, le tout détaillé, expliqué et surtout, servant de « preuve » que « c’est possible » : vous pouvez passer de laide à totally beautiful avec de bons produits. A bien y regarder, Photoshop pouvait presque aller se rhabiller ! Bref. J’ai trouvé ça super bien fait. Ca ne m’a pas fait acheter les produits de la marque mais « Nice Mister Nars ! I love it ! » !

Version vue au Beyond Beauty 2011 : Ou comment j’ai vu quelqu’un « créer le besoin »
C’est LA base. Le marketing, on l’aime ou on l’aime pas (et on l’quitte ?!), mais il faut lui reconnaitre un truc : c’est le roi incontesté pour « créer le besoin ». Qui aurait imaginé avoir besoin de protège slip version « string », ou encore de « Top Coat » sur un vernis déjà brillant, ou…d’IPhone ! Bref. Vous connaissez la rengaine. Pendant le Beyond Beauty, je rencontre la créatrice de Too Fruit : la nouvelle gamme destinée aux Enfants de 7 à 12ans. En arrivant sur le stand, j’étais fatiguée des 102 kilomètres à pieds, et en talons s’il vous plait ! Et en plus, des fois, j’avoue être plus remontée envers des ex de grands groupes aux méthodes parfois un peu pushy. Bref. Tous les ingrédients étaient réunis pour que je challenge énergiquement cette pauvre Katell Perrot en lui disant : « Ah bah voila ! Vous avez bien vu que nous autres, les femmes, n’avions plus un seul bout de peau libre pour lancer autre chose : tête, pieds, mains, cou, yeux, alors vous vous attaquez aux enfants. Vous avez déjà vu un enfant avec une sale peau, vous ? Moi, perso, jamais. Et mes enfants ont un teint de pêche… » Le décor était planté. Pas cool ? La discussion s’est alors engagée et elle m’a exposé très calmement les tenants et aboutissants de sa gamme, notamment en me demandant assez directement comment je débarbouillais mes enfants, le matin notamment. Bon. Sur le coup, j’ai pas répondu. Mais cela a été un micro – je dis bien micro – déclic. En rentrant, je ne parvenais pas à adhérer (par principe) à cause de tous ce que « cosmétique » peut aussi avoir comme limites que je ne souhaite pas faire partager à mes enfants. Mais aujourd’hui, le matin, quand je débarbouille de manière assez radicale mais hasardeuse mon bout de chou avant l’école, à coups de jets d’eau et de serviette frottée autour de la bouche pleine de miel et des yeux parfois un peu crottés (glam’ !), et bien…je pense à elle. Au moins 3 jours/semaine. Fort ! Alors, je me dis que, peut être, moi aussi, un jour, je cèderai à sa gamme. Par exemple, cette petite eau fraiche que j’ai aperçue qui sentait bon les agrumes… Tsss. On verra. Comme quoi en amitié, en amour comme en business, les histoires les plus belles commencent parfois de manière peu cordiale. Tant que c’est constructif pour tout le monde !

Allez ! Fin des Flash me amies !
Vaquez à vos occupations.
A bientôt, bon week end, et soyez au rendez vous.

xxx

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